Jeudi 12 décembre 2024 – 20h30
L’hybride consacre un nouveau rendez-vous au cinéma expérimental avec des séances Expanded !
Si le cinéma est parfois considéré comme un art du temps, l’« expanded cinema » est une pratique qui s’inscrit dans le rapport à l’espace dans lequel se déroule la projection, avec par exemple la présence et l’intervention des cinéastes durant la séance.
Ces séances proposent des expériences cinématographiques qui s’émancipent des conventions habituelles du cinéma. Elles s’affranchissent de la frontalité, investissent l’espace, proposent des formes de cinéma en live ou en performance, laissant une large place à l’improvisation. Elles sont aussi l’occasion de célébrer des formes de cinéma souvent négligées par l’industrie cinématographique, telles que le cinéma expérimental, sur pellicule, amateur, et d’autres expressions cinématographiques en marge.
Au programme de cette soirée :
. My name is, performance de Klope réalisée avec le concours du public
. Visions sonores de l’invisible, performance de Sandra Gil, Matthieu Senhadji et Falter Bramnk
Dès 16 ans.
Durée : 1h env.
► INFOS PRATIQUES
. Ouverture des portes : 19h (bar et petite restauration disponibles sur place)
. Projection : 20h30
. Tarif : adhésion 1€ + entrée 4€ – sur place uniquement, pas de réservation.
Si vous n’êtes pas encore adhérent·e pour l’année 2024-2025, l’adhésion sera à régler sur place à votre arrivée.
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My name is
Klope / Performance / 20 min
Klope (Quentin Conrate, Lionel Palun, Olivier Perriquet) proposent une version sonore et visuelle d’une des premières pièces de Steve Reich, My name is, typique de ses compositions basées sur le déphasage sonore.
La pièce, d’une durée d’une vingtaine de minutes, sera réalisée avec le concours des spectateur·rice·s en amont de la diffusion.
Cette interprétation de My name is a été créée originellement par le groupe Kezn (Barbara Dang, Lionel Palun, Gordon Pym) avec le soutien de Muzzix.
Visions sonores de l’invisible
Sandra Gil, Matthieu Senhadji, Falter Bramnk / Performance / 40 min
L’artiste Sandra Gil présente un projet expérimental se traduisant par un dialogue entre l’image et le son, en lien étroit avec ses installations monumentales et architectoniques en développement perpétuel, intitulées « Squelettes de ville ». Celles-ci sont inspirées par Italo Calvino dans son roman Les villes invisibles.
« Les villes comme les rêves sont faites de désirs et de peurs,
même si le fil de leur discours est secret, leurs règles absurdes,
leurs perspectives trompeuses ; et toute chose en cache une autre.
– Moi, je n’ai ni désirs, ni peurs, déclara le Khan, et mes rêves
sont composés soit par mon esprit soit par le hasard.
– Les villes aussi se croient l’œuvre de l’esprit ou du hasard,
mais ni l’un ni l’autre ne suffisent pour faire tenir debout leurs murs.
Tu ne jouis pas d’une ville à cause de ses sept ou soixante-dix-sept merveilles,
mais de la réponse qu’elle apporte à l’une de tes questions. »
Italo Calvino, Les villes invisibles, 1972
